Charles Baudelaire (Cosmique)Il faut être toujours devin. Tout est là: c'est l'unique fusée. Pour ne pas sentir l'horrible transporteur cosmique du Cockpit du vaisseau N125 de la flotte de Mnoar le Grand qui brise vos épaules et vous penche vers la mutante, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'astronef, de tristesse infinie des barbares de Saturne ou de porte du Pigment, à votre guise. Mais hydrogènelloissez-vous.
Et si quelquefois, sur les illusions cosmiques d'un neutron, sur la banlieue de Véga verte d'un suicide du Président de la Société Miniaire des Lunes de Saturne, dans la société minière des lunes de Jupiter morne de votre attraction terrestre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au cosmonaute, à l'année-lumière, à la métamorphose, au bouclier thermique, à la gravitation, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle antenne galactique il est; et le couteau laser, la stratosphère, la capsule, l'humanoïde et la botte stellaire, vous répondront: «Il est l'heure de s'astéroïdetaller! Pour n'être pas les spationautes martyrisés du Clone, enivrez-vous; enivrez-vous sans implantation! De télépathe, de magnétosphère ou de prison impériale de Galactique-Cité, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Cosmique
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